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Etude maths (A Pr: Mohamedbahjet Sliman )Cours p...: Etude maths (A P r: Mohamedbahjet Sliman ) Cours particulier en MATH Profil du prof : Ancien étudiant à l
MATHEMATIQUES
Art et Sciences Mathématiques[by : sliman mohamedbahjet ] Les mathématiques constituent un domaine de connaissances abstraites construites à l'aide de raisonnements logiques sur des concepts tels que les nombres, les figures, les structures et les transformations... Les mathématiques et l'art entretiennent une longue relation historique. Le nombre d'or étant connu des Égyptiens et des Grecs, utilisé dans la construction de monuments, dont les pyramides, le Parthénon et le Colisée.
lundi 15 juin 2015
jeudi 20 novembre 2014
Etude maths
(A Pr: Mohamedbahjet Sliman )
Cours particulier en MATH
Profil du prof:
- Ancien étudiant à l' IPEST ... expérience plus que 15 ans dans le domaine.
Etude Spirit Maths |
1. On donne :
des séances de rattrapage.
Résumé de cour
Séries des exercices.
Méthodes de résolution simple et efficace.
2. Pour tous les niveaux et toutes les sections :
- 7em _ 8em _ 9em
- 1er _ 2em (tous les sections) _ 3em (tous les sections) _ 4em [BAC](tous sections)( En particulier : les élèves de BAC révision de tout le programme pour le concours )
- Prépa : 1er _ 2em (tous les sections)
- fac : 1er 2 em 3em 4em (tous les sections)
3. Pour plus d'ample information veuillez contacter :
21123699
mardi 2 septembre 2014
samedi 24 mai 2014
Coniques
Mr : Sliman Mohamed Bahjet
- Les coniques forment une famille de courbes planes résultant de l'intersection d'un plan avec un cône de révolution. Dans la suite toutefois, on omettra le plus souvent de la définition des coniques, les cas où le cône est lui-même dégénéré
- Ce qui survient si : l'angle d'ouverture du cône est maximal (angle au sommet égal à 180 °), auquel cas le cône se réduit à un seul plan, dont l'intersection avec un autre plan peut être soit vide, soit le même plan, soit le plus souvent une droite ; l'angle d'ouverture du cône est minimal (angle au sommet égal à 0 °), auquel cas le cône se réduit à une seule droite, dont l'intersection avec un autre plan peut être soit vide, soit la même droite, soit le plus souvent un simple point. Selon les positions relatives du plan de coupe et du cône (non dégénéré selon la définition ci-dessus), on obtient différents types de coniques : Intersection d'un plan et d'un cône de révolution Les coniques propres, quand le plan de coupe ne passe pas par le sommet du cône. On distingue trois sortes de coniques propres en fonction de l'angle d’inclinaison du plan de coupe avec l’axe du cône : si cet angle d'inclinaison est inférieur à l'angle d'ouverture, l'intersection est une hyperbole ; dans le cas particulier où l'angle d'inclinaison est inférieur d'exactement 45° à l'angle d'ouverture du cône, cet hyperbole est même équilatère (ce cas particulier n'existe pas si l'angle d'ouverture du cône n’est pas lui-même d’au minimum 45°, c'est-à-dire si le cône est aigu ; si l’angle d’ouverture du cône est exactement 45°, le plan de coupe doit être parallèle à l'axe du cône pour que l'intersection soit une hyperbole équilatère) ; si cet angle d'inclinaison est égal à l'angle d'ouverture du cône, l'intersection est une parabole ; si cet angle d'inclinaison est supérieur à l'angle d'ouverture du cône, l'intersection est une ellipse (cette ellipse est une des courbes directrices du cône) ; dans le cas maximal où l'angle d'inclinaison du plan de coupe est droit, cette ellipse est même un cercle (lui aussi une des courbes directrices du cône). Les coniques dégénérées (en), quand le plan contient le sommet du cône.
- Là encore, on distingue trois sortes de coniques dégénérées en fonction de l'angle d’inclinaison du plan de coupe avec l’axe du cône : si cet angle d'inclinaison est inférieur à l'angle d'ouverture du cône, l'intersection est réduite à un couple de droites sécantes (deux génératrices du cône, passant toutes deux par le sommet du cône). si cet angle d'inclinaison est égal à l'angle d'ouverture du cône, l'intersection est réduite à une seule droite (une des génératrices du cône passant par le sommet du cône, et où le plan de coupe et le cône sont tangents) ; si cet angle d'inclinaison est supérieur à l'angle d'ouverture du cône, l'intersection est réduite à un seul point (le sommet du cône).
- Les célèbres coniques (ellipse, parabole, hyperbole) étudiées par les mathématiciens grecs de l'antiquité (Apollonis de Perge, Menechme, Pappus) peuvent être définies au moyen d'un point appelé foyer (Kepler) et d'une droite (d) dite directrice (Pappus).Ainsi, une conique est l'ensemble des points M tels que MF/MH = e où H désigne la projection orthogonale de M sur (d) et e un nombre strictement positif donné. Ce nombre e est appelé excentricité de la conique.La droite perpendiculaire à (d) passant par F est l'axe focal : il s'agit ici de la droite (KF), K désignant la projection orthogonale de F sur (d).Cette définition permet d'affirmer que (FK) est un axe de symétrie de la conique. Le point S de (FK) vérifiant SF/SK = e est dit sommet de la conique. Lorsque e est distinct de 1, il existe deux points S et S' divisant [KF] dans le rapport e : c'est dire que la conique admet un second sommet S'.Lorsque e est distinct de 1, un calcul analytique (voir ci-dessous) permet d'observer une symétrie et, par suite, l'existence d'un second foyer F' et d'une seconde directrice : l'ellipse (e < 1) et l'hyperbole (e > 1) sont des coniques bifocales, dites aussi coniques à centre. Le centre est le milieu de [FF'].
- La définition actuelle d’une conique est d’être une courbe algébrique du deuxième degré.
- Cette définition englobe les cas de dégénérescence (dans le plan euclidien : ensemble vide, point, réunion de deux droites) et permet d’affirmer que les coniques sont les sections planes de quadriques.
- Cependant, dans ce site, le mot conique désigne uniquement les cas non dégénérés, ou "propres" : ellipse, parabole, hyperbole.
- Avec cette acception, voici diverses définitions géométriques des coniques :
- 1) Définition des Grecs.
- Les coniques sont les sections d’un cône de révolution par un plan ne passant pas par son sommet.
- Ellipse
- Parabole
- Hyperbole
- 2) Définition par foyer et directrice.
- Les coniques sont des cercles, ou les lieux des points dont le rapport des distances à un point fixe (le foyer F) et à une droite fixe (la directrice (D)) est constant (égal à l’excentricité e) ; les ellipses sont obtenues pour e < 1, la parabole pour e = 1, les hyperboles pour e > 1.
- Ce n'est qu'en 1822 que Dandelin a relié entre elles ces deux premières définitions, en montrant que les foyers et les directrices sont obtenus à l'aide des deux sphères inscrites :
- 3) Définition par courbe d'équidistance entre un point et un cercle généralisé.
- Les coniques sont les lieux des points équidistants d’un point fixe (le foyer) et d’un cercle ou d'une droite (C) (le cercle directeur ou la directrice), c'est à dire les isotèles de cercle généralisé ; autrement dit, ce sont les lieux du centre d’un cercle variable astreint à passer par un point fixe et à être tangent à (C).
- Lorsque le foyer est intérieur au cercle, on obtient les ellipses, extérieur les hyperboles, et lorsque (C) est une droite : la parabole.
- Plus généralement, les lieux des centres de cercles tangents à deux cercles généralisés de rayons distincts sont des réunions de deux coniques.
- 4) Définition par orthocaustique de cercle ou droite.
- Les coniques sont les orthocaustiques (ou antipodaires) d’un cercle ou d'une droite (C') (le cercle principal ou la tangente au sommet).
- Lorsque la source lumineuse, qui est aussi le foyer de la conique, est intérieure au cercle, on obtient les ellipses, extérieure, les hyperboles, et lorsque (C') est une droite : la parabole.
- Les coniques sont donc aussi les enveloppes de la médiatrice d'un segment joignant un point à un cercle ou une droite (le cercle directeur ou la directrice) (autrement dit, ce sont les courbes dont l’orthotomique est un cercle ou une droite).
- 5) les coniques sont les anticaustiques de droite.
- La première définition a plusieurs implications dans la vie courante : par exemple le bord de la trace lumineuse que fait une lampe à abat-jour ou une lampe de poche sur un mur est une conique
- La définition par foyer et directrice permet de retrouver les relations fondamentales de la définition bifocale
MF + MF' = 2a
(ellipse)
et
| MF' - MF | = 2a (hyperbole).
- En effet, dans le cas de l'ellipse, on a : MF = eMH et MF' = eMH',
donc MF + MF' = e(MH + MH') = e 2a²/c. Or e = c/a, d'où le résultat. Le cas de l'hyperbole s'obtient de la même manière en remarquant que les directrices coupent l'axe focal entre S et S' (puisque e = c/a > 1).
Ellipse
- L'ensemble de tels points fut étudié géométriquement (indépendamment de l'aspect analytique décrit ci-dessus) par La Hire au 17è siècle.Résumé des principales caractéristiques de l'ellipse et de l'hyperbole (équations réduites) :
- Ellipse
x²/a² + y²/b² = 1
- Abscisses foyer :
c²= a² - b² (a > b) , c² = b² - a² (a < b)
- Excentricité : e = c/a
- Directrices : x = ± a²/c (a > b) , x = ± b²/c (a < b)
- Tangentes en M(xo,yo) : xxo/a² + yyo/b² = 1
- Hyperbole
x²/a² - y²/b² = ±1 = ε
- Abscisses foyer : c² = a² + b² Excentricité : e = c/a (ε =1) , e = c/b (ε =-1) Directrices : x = ± a²/c (ε =1) , y = ± b²/c (ε= -1)
- Asymptotes : ay = ± bx
- Tangentes en M(xo,yo) : xxo/a² - yyo/b² = ±1
Parabole
HYPERBOLE
vendredi 23 mai 2014
Variables aléatoires
Mr Sliman Mohamedbahjet :
Variables aléatoires
http:// bahjetsliman.blogspot.com/
• Variables aléatoires sur un ensemble fini:
Soit (Ω, P (Ω) , P) un espace probabilisé fini. Une variable aléatoireest une application de Ω dans R
• Pour tout x ∈ IR, l’événement
X¹ (x) = {ω; ω∈ Ω, X (ω) = x}
• Déterminer la loi de probabilité de X, c’est déterminer X (Ω),
et, pour chaque xi ∈ X (Ω), déterminer la probabilité P (X = xi).
• Réciproquement, soit {(xi, pi) ; i ∈ I} un ensemble fini de couples
de nombres réels. Pour vérifier que cet ensemble est la loi de probabilité
d’une v.a finie X, avec P(X = xi) = pi, il suffit de vérifier :
− ∀i ∈ I, 1 > pi ≥ 0 ;
− pour i∈I ; somme des ∑ pi = 1.
• Propriétés:
• Si les v.a X1, · · · , Xn sont indépendantes, alors elles sont indépendantes deux à deux. La réciproque est fausse.• Si X1, · · · , Xn sont indépendantes, alors toute fonction de X1, · · · , Xp
est indépendante de toute fonction de Xp+1, · · · , Xn, 1 p < n. En
particulier, si X, Y sont indépendantes,alors toute fonction de X est
indépendante de toute fonction de Y.
• Espérance, ou moyenne:
• Définition:
Soit X une v.a définie sur V fini. L’espérance, ou moyenne, de X est le nombre réel noté E (X) et défini par:E (X) = ∑ xi P (X = xi) ; xi∈X(Ω)
Cette définition est à rapprocher de la définition de la moyenned’une série statistique : la fréquence de la valeur observée xi de la
variable statistique X est remplacée par la probabilité de la valeur xi pour la v.a X.
Linéarité de l’espérance:
Soit X et Y deux v.a définies sur V fini et a, b deux nombres réels.
Alors:
E (X + Y) = E (X) + E(Y)
E (aX + b) = aE (X) + b
Théorème de transfert:
Soit X une v.a définie sur V fini, et w une application définie sur
X (V). Alors :
E (ф (X)) = ∑ ф (xi) P (X = xi) ;xi∈X(Ω)
• Variance, écart-type:Définitions:
• soit X une v.a définie sur V fini. La variance de X est le nombre réel noté V(X) et défini par :V(X) = ∑ [xi − E (X)]²P (X = xi) ; xi∈X(Ω)
V(X) = E[X − E (X)]²
• L’écart-type σ (X) est la racine carrée de la variance :
σ (X) = √(V(X))
Exo1:
On lance 4 dés, et on note S la somme des résultats obtenus. Calculer E(S).
Sol:
Soient X1, X2, X3 et X4 les résultats obtenus pour chaque dé.
On a :
E(X1) = E(X2) = E(X3) =E(X4)
E(X1) = (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6) = 3,5
Or, S = X1 + X2 + X3 + X4,
d'où :
E(S) = E(X1 + X2 + X3 + X4) = 4E(X1) = 4 * 3,5 = 14
Exo2:
On lance deux fois de suite un dé équilibré. Modéliser cette expérience. Soit X la variable aléatoire égale au plus grand des numéros tirés. Quelle est la loi de probabilité de X. Calculer son espérance mathématique et sa variance.
Sol:
Modélisation:
L'ensemble des résultats élémentaires pour le jet d'un dé est {1, 2, 3, 4, 5, 6}.
L'ensemble des résultats élémentaires pour deux jets d'un dé est W = {1, 2, 3, 4, 5, 6} ².
Son cardinal est Card (W) = 6 ² = 36.
Comme le dé est équilibré, chaque résultat élémentaire d'un jet du dé est équiprobable et a une probabilité .
Comme les jets sont supposés indépendants, les probabilités se multiplient ; chaque élément de W est équiprobable et a une probabilité .
https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1.0-9/1461859_4277237627234_3877567632357777698_n.jpg
https://www.facebook.com/mohamebbahjet.sliman
Sol:
Modélisation:
L'ensemble des résultats élémentaires pour le jet d'un dé est {1, 2, 3, 4, 5, 6}.
L'ensemble des résultats élémentaires pour deux jets d'un dé est W = {1, 2, 3, 4, 5, 6} ².
Son cardinal est Card (W) = 6 ² = 36.
Comme le dé est équilibré, chaque résultat élémentaire d'un jet du dé est équiprobable et a une probabilité .
Comme les jets sont supposés indépendants, les probabilités se multiplient ; chaque élément de W est équiprobable et a une probabilité .
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mercredi 27 février 2013
The Fourier transform
The Fourier transform takes an input function f (in red) in the “time domain” and converts it into a new function f-hat (in blue) in the “frequency domain”.In other words, the original function can be thought of as being “amplitude given time”, and the Fourier transform of the function is “amplitude given frequency”.Shown here, a simple 6-component approximation of the square wave is decomposed (exactly, for simplicity) into 6 sine waves. These component frequencies show as very sharp peaks in the frequency domain of the function, shown as the blue graph. In practice, these peaks are never that sharp. That would require infinite precision.I’m not too happy with this one yet. I might add a few frames to smooth a few steps out.
samedi 16 février 2013
Dans tout ce chapitre :
I. Ensembles dénombrables
Définition :
Un ensemble est dit dénombrable ssi il est équipotent à .
Il est dit au plus dénombrable ssi il est équipotent à une partie de .
Deux ensembles et sont dits équipotents s'il existe une bijection .
Si est un ensemble d'ensembles, alors la relation d'équipotence sur est une relation d'équivalence.
Exemples :
1) Soit (resp. ) l'ensemble des entiers naturels pairs (resp. impairs).
Les applications et sont des bijections.
Donc et sont dénombrables.
2) Tout ensemble fini est au plus dénombrable car il est équipotent à une partie de de la forme
Remarque :
Si est un ensemble dénombrable (resp. au plus dénombrable) alors tout ensemble équipotent à est dénombrable (resp. au plus dénombrable).
Théorème :
Soit une partie infinie de . Alors :
est dénombrable.
Soit tel que :
Alors est l'unique bijection strictement croissante de dans .
Corollaire :
Soit un ensemble.
Alors est au plus dénombrable ssi est fini ou dénombrable.
Proposition :
Soit un ensemble.
S'il existe une application injective , alors est au plus dénombrable.
S'il existe une application surjective , alors est au plus dénombrable.
Soit
f est injective par unicité de la décomposition d'un entier en produit de facteurs premiers.
est au plus dénombrable, et comme il est infini, il est dénombrable.
Théorème :
Toute réunion d'une suite d'ensembles dénombrables est un ensemble dénombrable.
Toute réunion d'une suite d'ensembles au plus dénombrables est un ensemble au plus dénombrable.
Théorème :
Soit un ensemble. Alors les propositions suivantes sont équivalentes :
est au plus dénombrable.
Il existe une suite de parties finies de tq :
(avec : )
On a :
, fini.
est au plus dénombrable et puisque est infini, est dénombrable.
II. Familles sommables de réels positifs
est un ensemble au plus dénombrable.
Définition :
Soit une famille de réels positifs indexée par .
On dit que est sommable ssi est majoré dans .
Dans ce cas, la borne supérieure de cet ensemble est appelée la somme de la famille et notée .
désigne l'ensemble de toutes les parties finies de .
Ainsi : si la famille est sommable.
Exemples :
Exemple 1 : Soit
Soit ; il existe tq :
En effet, soit , .
tq
Soit , existe car est fini.
On a .
On a : d'où :
On conclut : (ce qui fallait démontrer)
Soit maintenant un tel entier :
, de plus, on sait que converge.
Posons : sa somme. , .
Donc : est sommable et .
Montrons que : .
est déjà un majorant de l'ensemble : .
Soit , et comme est croissante.
Alors :
Posons donc : tq : , d'où
C'est-à-dire : .
Donc : .
Exemple 2 :
Soit
On a :
Donc : n'est pas majoré.
Donc n'est pas sommable.
Remarques :
1) Soit une famille de réels positifs sommable, alors : .
Si ,
D'où .
En particulier : , ie : .
Réciproquement, si la famille est nulle, elle est sommable de somme 0.
Conclusion : ssi .
2) Toute sous famille d'une famille de réels positifs sommable est elle-même sommable de somme plus petite.
Théorème :
Soit et deux familles de réels positifs tq : . Alors :
Si est sommable, il en est de même de et on a : .
Si n'est pas sommable, il en est de même de .
Exemple 1 :
Pour tout , on a :
D'où :
Comme est sommable (d'après un exemple précédent), on a : est sommable.
Exemple 2 :
On a : .
est non sommable.
On en déduit que : est non sommable.
Proposition :
Soit et deux familles de réels positifs indexée par sommables. Soit . Alors :
est sommable et .
est sommable et .
Théorème :
Soit une suite croissante de parties finies de tq .
Soit une famille de réels positifs. Alors les propositions suivantes sont équivalentes :
est sommable.
La suite réelle est majorée.
La suite réelle est convergente.
De plus, dans ce cas :
avec : donné.
Soit . On a :
est croissante.
et
.
Or,
Donc : sommable converge .
En outre dans ce cas : .
Soit : , d'après la règle de Riemann.
Alors : .
La fonction est appelée la fonction Zéta de Riemann.
Rappel :
On dit que est une suite exhaustive de ssi :
est une partie finie de .
.
.
Proposition :
Soit une suite de réels positifs.
Alors est sommable ssi la série converge .
De plus, dans ce cas : .
Proposition :
Soit une famille dénombrable de réels positifs, soit une bijection .
Alors est sommable ssi converge.
De plus, dans ce cas : .
Corollaire :
Soit une suite de réels positifs, soit une permutation de .
On a alors : converge ssi , et dans ce cas : .
III. Famille sommable d'éléments de K (cas général)
1. Sommabilité
Définition :
Soit une famille d'éléments de indexée par .
On dit que est sommable ssi est sommable en tant que famille de réels positifs.
1)
et ; d'après un exemple précédent : est sommable.
2)
On a : , donc est sommable.
Remarques :
Toute famille finie d'éléments de est sommable.
Toute famille presque nulle d'éléments de est sommable.
Toute sous famille d'une famille sommable d'éléments de est, elle-même sommable.
Proposition :
Soit une famille d'éléments de et une famille de réels positifs indexée par le même tq :
. Alors :
Si est sommable, il en est de même de .
Si est non sommable, il en est de même de .
On note l'ensemble des familles sommables d'éléments de indexés par .
car il contient la famille nulle.
.
est stable par combinaison linéaire.
est un -ev, sev de .
Proposition :
Soit une famille des nombres complexes indexée par et soit et .
Alors est sommable ssi et sont sommables.
2. Somme d'une famille sommable
Théorème - Définition :
Soit une famille sommable d'éléments de . Soit une suite exhaustive de , alors :
La suite est convergente dans .
La limite de cette suite ne dépend pas du choix de , on l'appelle la somme de la famille , on la note .
En général : sommable converge.
La réciproque est fausse en général .
Contre-exemple :
Soit et
est exhaustive de .
converge (critère des séries alternées).
Or, n'est pas sommable car diverge.
Donc n'est pas sommable.
Proposition :
Soit et deux familles sommables d'éléments de et soit . Alors :
est sommable.
Proposition :
Soit une famille de nombres complexes. On pose : et . Alors :
est sommable ssi et sont sommables.
Si est sommable, on a :
Proposition :
Soit une famille sommable d'éléments de . Alors :
Théorème :
Soit et deux familles d'éléments de tq : et sont sommables.
Alors : est sommable.
De plus, dans ce cas :
Théorème :
Soit une suite d'éléments de . Alors la suite est sommable ssi la série converge absolument.
De plus, dans ce cas : .
Proposition :
Soit une famille d'éléments de , soit une bijection.
Alors est sommable ssi : converge absolument.
De plus, dans ce cas :
Corollaire :
Soit une suite d'éléments de et une permutation de . Alors :
converge absolument ssi converge absolument.
De plus, dans ce cas : .
IV. Suites doubles sommables
Théorème :
Soit et deux séries absolument convergentes.
Alors la suite double est sommable et on a : .
Théorème : "d'interversion des sommations"
Soit une suite double de réels positifs. Alors les propositions suivantes sont équivalentes :
est sommable.
De plus, dans ce cas : .
Théorème de "Fubini" :
Soit une suite double d'éléments de . Alors si est sommable, on a :
.
La réciproque du théorème de Fubini est fausse en général.
Exemple :
Soient
On a :
On sait que : sont deux séries à termes positifs convergentes.
Donc est sommable.
avec .
Donc :
Si :
On a :
.
Si :
.
Contre-exemple :
Considérons la famille définie par si et .
Il est clair que pour fixé la série est convergente et que pour fixé la série est convergente.
On a
Soit . Comme et comme , on voit que car dans la somme les seuls termes qui ne s'annulent pas deux à deux sont et . Ceci montre que la série est convergente et que .
Mais on a pour tout couple , donc et on voit que dans ce cas
V. Groupements de termes
Les séries envisagées dans ce paragraphe sont à termes dans un evn .
Définitions générales :
Soient une série et une extractrice (application linéaire strictement croissante). Notons pour tout .
On dit que la série a été obtenue par groupement de termes à partir de la série .
Les sont appelés les paquets et est appelée la longueur du paquet .
Proposition :
Si converge, alors converge et : .
La réciproque de cette proposition est fausse en général.
Cette proposition n'est pas pratique car elle suppose que converge déjà.
Théorème : "de groupement de termes" :
Avec les notations précédentes :
Si , alors les séries et sont de même nature et, dans le cas de convergence, on a : .
Si la longueur des paquets n'est pas bornée, il se peut que diverge et converge.
Exemple :
diverge d'après la proposition précédente, puisque la série groupée ainsi :
diverge.
Et qui converge.
Prérequis : Suites et séries de fonctions.
I. Définitions
.
Étant donné une suite de nombres complexes, on lui associe la série de fonctions où :
est dite la série entière associée à dont elle est appelée la suite des coefficients.
est dite série entière de la variable réelle si , et de la variable complexe si .
Une série entière de coefficients se note généralement : ou .
II. Convergence d'une série entière
1. Rayon de convergence
Lemme d'Abel :
Soit une série entière et tq est bornée.
Alors, pour tout on a : entraîne converge absolument.
Théorème - Définition :
Soit une série entière. Alors il existe un unique nombre noté avec tq :
s'appelle le rayon de convergence de .
Exemple :
:
Pour ; converge absolument.
Pour ; diverge.
Donc
Proposition :
Soit une série entière de rayon de convergence . Alors :
.
.
.
.
.
Notation et vocabulaire :
Soit une série entière de rayon de convergence . Alors est appelé le disque de convergence de .
En particulier, si , ; on l'appelle l'intervalle de convergence.
Remarques :
1) Si est la somme de la série entière , alors : .
2) Si :
converge converge.
Ou :
convergence absolument converge absolument.
Alors :
Proposition :
Soit et deux séries entières de rayon de convergence respectivement.
Si , alors : .
Proposition :
Soit et deux séries entières de rayon de convergence respectivement.
S'il existe tq : , alors : .
Proposition :
Soit une fonction rationnelle n'ayant pas de pôles entiers. Alors le rayon de convergence de est égal à 1.
Remarque :
L'utilisation de la règle de D'Alembert est pratique surtout pour les séries entières dites lacunaires :
C'est-à-dire les séries de la forme tq une extractrice et : avec
Exemple :
avec :
Pour , on pose : .
.
Si (ie ) : donc converge absolument.
Si (ie ) : alors diverge.
On déduit que
Proposition :
Soit une série entière, soit (resp. resp. ) le rayon de convergence de (resp. et ). Alors .
De plus : .
Exemple : avec : :
, donc .
, donc .
On en déduit que .
Proposition :
Soit une série entière de rayon de convergence , soit une fonction rationnelle n'ayant pas de pôles dans .
Alors le rayon de convergence de est égal à .
2. Convergence ponctuelle
Théorème :
Soit une série entière de rayon de convergence .
Alors converge normalement sur tout compact inclus dans
Remarque :
Il se peut qu'une série entière de rayon de convergence positif ne converge pas normalement sur le disque .
Corollaire :
La somme d'une série entière de rayon de convergence positif est continue sur le disque .
III. Opérations sur les séries entières
Soit , deux séries entières de rayons de convergence et respectivement.
Soit .
On pose : , et .
On note et les rayons de convergence respectivement des séries entières : , et .
i)
.
.
ii)
.
iii)
.
.
IV. Propriétés de la somme d'une série entière de la variable réelle
Ici, est une série entière de la variable réelle dont le rayon de convergence est supposé positif et dont la somme est noté .
est définie sur au moins , on rappelle que est continue sur cet intervalle.
Théorème :
La série entière est de rayon de convergence
De plus, on a : .
Remarque :
Soit .
.
Autrement dit : .
On dit qu'une série entière s'intègre terme à terme entre deux points quelconques de son intervalle de convergence .
Théorème :
Pour tout , la série entière a pour rayon de convergence .
est de classe sur et on a : : .
Exemple :
Soit .
On a : ; est donc définie et continue sur .
et existent, donc : .
.
converge, donc est somme uniforme sur d'une série de fonctions continue sur , alors est continue sur .
est de classe sur :
et .
(car ).
Donc : .
et puisque ,
.
Donc : .
Remarque :
On avait obtenu : .
Donc : , on en déduit : .
Essayons de démontrer ce résultat directement en étudiant la somme partielle de la série :
Soit
On conclut que la méthode des séries entières est plus performante que la méthode directe.
Rappel : La constante d'Euler
On pose :
Etudions la convergence de la suite en introduisant la série téléscopique tq :
Donc : .
La suite étant réelle, à partir d'un certain rang ( est à terme positif à partir du rang ) .
Donc : converge, alors : converge.
On en déduit que : converge.
Définition :
La limite de la suite est appelée la constante d'Euler, on la note .
Remarque :
On a :, d'où :
V. Développement en série entière (DSE)
1. Généralités
est un intervalle de tq .
Définition :
Soit et tq :.
On dit que est développable en série entière (DSE) sur ssi il existe une série entière de rayon de convergence tq : : .
De manière plus générale si et si on dit que f est développable en série entière au voisinage de s'il existe tel que et une série entière de rayon de convergence tels que
Définition :
Soit , on dit que DSE au voisinage de ssi il existe tq :
On note : .
Exemples :
La fonction est DSE sur avec : .
La fonction est DSE sur avec : .
Soit , :
est définie sur .
Sur cet intervalle, est DSE.
En effet,
Or :
D'où : , donc : .
Soit polynômiale de degré :
Alors : avec et .
En posant .
converge pour tout de somme .
Toute fonction polynômiale est DSE sur et elle est son propre développement.
Théorème :
Soit DSE sur avec . Alors :
est de classe sur .
.
Exemple :
Soit ; on a :
D'où : .
Si
C'est-à-dire : .
Et cela reste vrai pour ; donc .
On conclut que est DSE sur donc sur .
Corollaire :
Soit et tq : .
Si est DSE sur avec . Alors est unique.
Exemple :
Soit
Méthode 1 :
Pour et .
D'où, pour avec :
D'où : , pour
Donc la méthode 1) nous fournit : pour .
Méthode 2 :
On a : et pour : .
Or, .
On obtient : .
Donc la méthode 2) nous fournit : .
Méthode 3 :
Décomposons en fractions rationnelles :
On obtient par calcul :
.
La méthode nous fournit :
Par unicité du DSE sur , on a :
Définiton :
Soit de classe .
La série entière est appelée la série de Taylor de .
2. Techniques de calcul de DSE au voisinage de 0
Il existe plusieurs méthodes de calcul d'un DSE d'une fonction, nous citerons ici les plus utilisées, mais cela ne veut pas dire qu'elles sont les seules, on peut très bien avoir affaire à d'autres méthodes.
Notations et vocabulaire :
Si (avec ) est un DSE sur alors le rayon de convergence de la série entière est appelé le rayon de convergence du DSE de .
Le plus grand intervalle ouvert sur lequel ce développement est valable s'appelle le domaine de validité du DSE de , on le note .
Remarque :
en général. (Avec est le domaine de validité d'un DSE de ).
Contre exemple :
on a : et .
Technique 1 : Utilisation des opérations sur les séries entières
Supposons : , et ,
En posant , on a :
: ; pour .
; pour .
Donc toute combinaison linéaire (resp. produit) de deux fonctions DSE(0) est une fonction DSE(0).
Exemples :
:
On a :
De plus : donc :
Alors :
Donc :
De même :
:
On a : :
On a : et
Alors : .
On conclut :
De même :
Technique 2 : Méthode de la dérivation et intégration
Soit dérivable tq admet un DSE sur donné par : .
Alors : .
D'où, .
Exemples :
est dérivable et .
Or pour tout tq : .
D'où : avec .
C'est-à-dire : .
est dérivable sur et .
On a : avec .
D'où :
Donc : .
Technique 3 : Utilisation d'une équation differentielle linéaire
On considère l'équation différentielle linéaire d'ordre :
où : .
Etant donné et , on admet qu'il existe une unique solution de sur tq :
Soit de classe .
Si on détermine toutes les solutions de , DSE(0) et si l'une d'elle, , vérifie :
Alors , d'où est DSE(0).
Dans la pratique, on se contentera du cas où les fonctions sont rationnelles.
Exemple :
est dérivable et .
est donc solution sur de l'équation différentielle .
Soit , soit de classe et DSE sur .
Posons : avec .
.
On a :
est solution de sur
.
Par unicité du DSE sur de la fonction nulle.
est solution de sur
Remarque :
Formellement : . On pouvait donc prendre .
est solution de sur
Or, .
On a donc trouvé le DSE de sur et qui est :
Prérequis : Suites et séries de fonctions.
I. Définitions
.Étant donné une suite de nombres complexes, on lui associe la série de fonctions où :
est dite la série entière associée à dont elle est appelée la suite des coefficients.
est dite série entière de la variable réelle si , et de la variable complexe si .
Une série entière de coefficients se note généralement : ou .
II. Convergence d'une série entière
1. Rayon de convergence
Lemme d'Abel :
Soit une série entière et tq est bornée.
Alors, pour tout on a : entraîne converge absolument.
Alors, pour tout on a : entraîne converge absolument.
Théorème - Définition :
Soit une série entière. Alors il existe un unique nombre noté avec tq :
s'appelle le rayon de convergence de .
s'appelle le rayon de convergence de .
Exemple :
:
Pour ; converge absolument.
Pour ; diverge.
Donc
Proposition :
Soit une série entière de rayon de convergence . Alors :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Notation et vocabulaire :
Soit une série entière de rayon de convergence . Alors est appelé le disque de convergence de .
En particulier, si , ; on l'appelle l'intervalle de convergence.
Remarques :
1) Si est la somme de la série entière , alors : .
2) Si :
converge converge.
Ou :
convergence absolument converge absolument.
Alors :
Proposition :
Soit et deux séries entières de rayon de convergence respectivement.
Si , alors : .
Si , alors : .
Proposition :
Soit et deux séries entières de rayon de convergence respectivement.
S'il existe tq : , alors : .
S'il existe tq : , alors : .
Proposition :
Soit une fonction rationnelle n'ayant pas de pôles entiers. Alors le rayon de convergence de est égal à 1.
Remarque :
L'utilisation de la règle de D'Alembert est pratique surtout pour les séries entières dites lacunaires :
C'est-à-dire les séries de la forme tq une extractrice et : avec
Exemple :
avec :
Pour , on pose : .
.
Si (ie ) : donc converge absolument.
Si (ie ) : alors diverge.
On déduit que
Proposition :
Soit une série entière, soit (resp. resp. ) le rayon de convergence de (resp. et ). Alors .
De plus : .
De plus : .
Exemple : avec : :
, donc .
, donc .
On en déduit que .
Proposition :
Soit une série entière de rayon de convergence , soit une fonction rationnelle n'ayant pas de pôles dans .
Alors le rayon de convergence de est égal à .
Alors le rayon de convergence de est égal à .
2. Convergence ponctuelle
Théorème :
Soit une série entière de rayon de convergence .
Alors converge normalement sur tout compact inclus dans
Alors converge normalement sur tout compact inclus dans
Remarque :
Il se peut qu'une série entière de rayon de convergence positif ne converge pas normalement sur le disque .
Corollaire :
La somme d'une série entière de rayon de convergence positif est continue sur le disque .
III. Opérations sur les séries entières
Soit , deux séries entières de rayons de convergence et respectivement.Soit .
On pose : , et .
On note et les rayons de convergence respectivement des séries entières : , et .
i)
.
.
ii)
.
iii)
.
.
IV. Propriétés de la somme d'une série entière de la variable réelle
Ici, est une série entière de la variable réelle dont le rayon de convergence est supposé positif et dont la somme est noté .est définie sur au moins , on rappelle que est continue sur cet intervalle.
Théorème :
La série entière est de rayon de convergence
De plus, on a : .
Remarque :
Soit .
.
Autrement dit : .
On dit qu'une série entière s'intègre terme à terme entre deux points quelconques de son intervalle de convergence .
Théorème :
Pour tout , la série entière a pour rayon de convergence .
est de classe sur et on a : : .
est de classe sur et on a : : .
Exemple :
Soit .
On a : ; est donc définie et continue sur .
et existent, donc : .
.
converge, donc est somme uniforme sur d'une série de fonctions continue sur , alors est continue sur .
est de classe sur :
et .
(car ).
Donc : .
et puisque ,
.
Donc : .
Remarque :
On avait obtenu : .
Donc : , on en déduit : .
Essayons de démontrer ce résultat directement en étudiant la somme partielle de la série :
Soit
On conclut que la méthode des séries entières est plus performante que la méthode directe.
Rappel : La constante d'Euler
On pose :
Etudions la convergence de la suite en introduisant la série téléscopique tq :
Donc : .
La suite étant réelle, à partir d'un certain rang ( est à terme positif à partir du rang ) .
Donc : converge, alors : converge.
On en déduit que : converge.
Définition :
La limite de la suite est appelée la constante d'Euler, on la note .
Remarque :
On a :, d'où :
V. Développement en série entière (DSE)
1. Généralités
est un intervalle de tq .
Définition :
Soit et tq :.
On dit que est développable en série entière (DSE) sur ssi il existe une série entière de rayon de convergence tq : : .
De manière plus générale si et si on dit que f est développable en série entière au voisinage de s'il existe tel que et une série entière de rayon de convergence tels que
On dit que est développable en série entière (DSE) sur ssi il existe une série entière de rayon de convergence tq : : .
De manière plus générale si et si on dit que f est développable en série entière au voisinage de s'il existe tel que et une série entière de rayon de convergence tels que
Définition :
Soit , on dit que DSE au voisinage de ssi il existe tq :
On note : .
On note : .
Exemples :
La fonction est DSE sur avec : .
La fonction est DSE sur avec : .
Soit , :
est définie sur .
Sur cet intervalle, est DSE.
En effet,
Or :
D'où : , donc : .
Soit polynômiale de degré :
Alors : avec et .
En posant .
converge pour tout de somme .
Toute fonction polynômiale est DSE sur et elle est son propre développement.
Théorème :
Soit DSE sur avec . Alors :
est de classe sur .
.
est de classe sur .
.
Exemple :
Soit ; on a :
D'où : .
Si
C'est-à-dire : .
Et cela reste vrai pour ; donc .
On conclut que est DSE sur donc sur .
Corollaire :
Soit et tq : .
Si est DSE sur avec . Alors est unique.
Si est DSE sur avec . Alors est unique.
Exemple :
Soit
Méthode 1 :
Pour et .
D'où, pour avec :
D'où : , pour
Donc la méthode 1) nous fournit : pour .
Méthode 2 :
On a : et pour : .
Or, .
On obtient : .
Donc la méthode 2) nous fournit : .
Méthode 3 :
Décomposons en fractions rationnelles :
On obtient par calcul :
.
La méthode nous fournit :
Par unicité du DSE sur , on a :
Définiton :
Soit de classe .
La série entière est appelée la série de Taylor de .
La série entière est appelée la série de Taylor de .
2. Techniques de calcul de DSE au voisinage de 0
Il existe plusieurs méthodes de calcul d'un DSE d'une fonction, nous citerons ici les plus utilisées, mais cela ne veut pas dire qu'elles sont les seules, on peut très bien avoir affaire à d'autres méthodes.Notations et vocabulaire :
Si (avec ) est un DSE sur alors le rayon de convergence de la série entière est appelé le rayon de convergence du DSE de .
Le plus grand intervalle ouvert sur lequel ce développement est valable s'appelle le domaine de validité du DSE de , on le note .
Remarque :
en général. (Avec est le domaine de validité d'un DSE de ).
Contre exemple :
on a : et .
Technique 1 : Utilisation des opérations sur les séries entières
Supposons : , et ,En posant , on a :
: ; pour .
; pour .
Donc toute combinaison linéaire (resp. produit) de deux fonctions DSE(0) est une fonction DSE(0).
Exemples :
:
On a :
De plus : donc :
Alors :
Donc :
De même :
:
On a : :
On a : et
Alors : .
On conclut :
De même :
Technique 2 : Méthode de la dérivation et intégration
Soit dérivable tq admet un DSE sur donné par : .Alors : .
D'où, .
Exemples :
est dérivable et .
Or pour tout tq : .
D'où : avec .
C'est-à-dire : .
est dérivable sur et .
On a : avec .
D'où :
Donc : .
Technique 3 : Utilisation d'une équation differentielle linéaire
On considère l'équation différentielle linéaire d'ordre :où : .
Etant donné et , on admet qu'il existe une unique solution de sur tq :
Soit de classe .
Si on détermine toutes les solutions de , DSE(0) et si l'une d'elle, , vérifie :
Alors , d'où est DSE(0).
Dans la pratique, on se contentera du cas où les fonctions sont rationnelles.
Exemple :
est dérivable et .
est donc solution sur de l'équation différentielle .
Soit , soit de classe et DSE sur .
Posons : avec .
.
On a :
est solution de sur
.
Par unicité du DSE sur de la fonction nulle.
est solution de sur
Remarque :
Formellement : . On pouvait donc prendre .
est solution de sur
Or, .
On a donc trouvé le DSE de sur et qui est :
Suites numériques
I. L'ensemble des suites réelles
1. Définition d'une suite
On appelle suite réelle toute application d'une partie de à valeurs dans et on note ou en général.
Vocabulaire : L'ensemble des suites réelles sera noté par .
2. Opérations algébriques
a) Egalité
Soient et .
On dit que les suites sont égales et on note : ssi :
On dit que les suites sont égales et on note : ssi :
Exemple :
: et
On a : donc : alors :
b) Addition
Soient et .
La suite définie par : est appelée la suite somme de et et on note : .
Exemple : La suite définie par : est appelée la suite somme de et et on note : .
On a donc : alors :
c) Produit
Soient et , la suite définie par : est appelée la suite produit de et et on note :
Exemple : On a : alors :
d) Produit par un scalaire
Soit et soit , la suite définie par : sera noté :
3. Suite minorée - majorée - bornée
Définition :
Soit .
On dit que est majorée (respectivement minorée) ssi :
(respectivement ).
On dit que est bornée si elle est à la fois majorée et minorée.
.
Puisque (Propriété de la fonction )
Alors , c'est-à-dire que est bornée .
Proposition :
Soit , est bornée ssi :
.
4. Suite croissante - décroissante - monotone
Définition :
Soit , on dit que :
est croissante (resp. strictement croissante) ssi : (resp. )
est décroissante (resp. strictement décroissante) ssi : (resp )
est monotone ssi elle est croissante ou décroissante.
est strictement monotone ssi elle est strictement croissante ou strictement décroissante.
Soit
Soit
Donc est croissante. (Même strictement croissante)
II. Notions de suites convergentes
1. Définition et propriétés de la convergence
Définitions :
Soit et soit .
On dit que converge vers ssi :
Si une suite ne converge pas, on dit alors qu'elle diverge.
est appelé limite de la suite et on note : ou .
Théorème :
Si la suite converge vers une limite , cette limite est unique.
Proposition :
Toute suite convergente est bornée.
La réciproque est fausse en général.
Exemple :
Soit
est bornée mais pas convergente.
2. Opérations sur les limites
Théorème :
Soient et deux suites de .
Soient et de , tq : converge vers et converge vers , alors on a :
, la suite est convergente et on a : .
La suite est convergente et on a : .
Si , alors , de plus, dans ce cas, la suite est convergente et on a : .
Théorème :
Soient trois suites de tq : .
Si , alors converge aussi vers .
3. Convergence des suites monotones
Théorème fondamental :
Soit une suite croissante, converge ssi elle est majorée, et on a, dans ce cas :
Soit une suite decroissante, converge ssi elle est minorée, et on a, dans ce cas :
Corollaire :
Toute suite croissante négative est convergente.
Toute suite décroissante positive est convergente.
Définition :
Soit .
On dit que tend vers (resp ) ssi : (resp : ), et on note : (resp ).
Proposition :
Soit ,
Si est croissante et non majorée alors : .
Si est décroissante et non minorée alors : .
Proposition :
Soient et tq :
Si alors .
Si alors .
III. Suites extraites - Suites adjacentes
1. Suites extraites
Définition :
Soient et , on dit que est une suite extraite de ssi : strictement croissante tq : et on appelle une extractrice.
Soit tq : et soient : et
et sont extraites de tq : et
Proposition :
Soit une extractrice alors : :
Proposition :
Toute suite extraite d'une suite bornée est bornée.
Toute suite extraite d'une suite convergente est convergente et converge vers la même limite.
Alors si on trouve que deux suites extraites ne convergent pas vers la même limite, alors la suite "mère" n'est pas convergente (diverge).
et , alors et ne convergent pas vers la même limite (), ce qui montre que diverge.
Théorème de Bolzano - Weierstrass réel :
De toute suite réelle bornée on peut extraire une suite convergente.
2. Suites adjacentes
Définition :
Soient et , on dit qu'elles sont adjacentes si l'une est croissante et l'autre est décroissante et
Proposition :
Soient et deux suites adjacentes tq : croissante et décroissante, alors :
.
Théorème :
Deux suites adjacentes sont convergentes et convergent vers la même limite.
IV. Suite de Segments Emboités
Définitions :
Un segment est tout intervalle fermé et borné de la forme ().
Soit une suite de segments, on dit que cette suite est emboitée ssi : .
Soit , on note : , est une suite de segments emboités car .
Proposition :
Soit une suite de segments, on a : est emboité ( croissante et décroissante).
Théorème des segments emboités :
Soit une suite de segments emboités tq , alors il existe un tq :
V. Suites récurrentes
1. Suite arithmético-géométrique
Définition :
Soit , on dit que est arithmético-géométrique ssi : tq :
Si : est arithmétique, et si : est géométrique.
Proposition :
converge ssi : , et dans ce cas :
2. Suites récurrentes linéaires du 2e ordre
Définition :
Soit , la suite definie par :
est appelée suite recurrente linéaire du 2e ordre, et l'équation est appelé équation caractéristique qu'il faut resoudre pour trouver en fonction de .
Théorème :
Soit l'équation caractéristique et .
- Si : l'équation admet 2 racines réelles et tq : avec .
- Si : l'équation admet une racine double réelle tq : avec .
- Si : l'équation admet deux racines conjuguées : et tq : avec .
3. Suite recurrente : cas général
Définition :
Soit un intervalle de et soit tq , la suite définie par :
est appelé suite recurrente.
VI. Suites Complexes
Définition :
Une suite complexe est toute application d'une partie de à valeurs dans notée en général.
1. Soit une suite complexe, alors il existe et tq : et on note : et .
2. Tous les résultats dans restent valables pour les suites complexes.
Proposition :
Soit une suite complexe, on a : est bornée sont bornées.
Proposition :
Soit une suite complexe, et avec de .
et .
Théorème de Bolzano - Weierstrass complexe :
De toute suite complexe bornée on peut extraire une suite convergente.
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